Une production de la Cie En Déroute
www.enderoute.ch
Mise en scène : Jean-Louis Johannides

du 20 avril au 2 mai 2010

du mardi au vendredi à 20h30; samedi et dimanche à 19h; relâche: lundi

Tiré du livre L’histoire de Comock l’Esquimau (éd. Héros-Limite, Genève, 2009), cette création, entre le poème scénique et la pièce ethnologique, nous emmène dans les espaces blancs du Grand Nord. Plongés au cœur d’un univers extrême et violent, nous suivons le quotidien d’une famille Inuit du XXe siècle. De ce monde, tout nous est étranger. Pourtant quelque chose nous interpelle. Comock et son monde blanc réveillent tout à la fois nos peurs et notre fascination. Ils avivent notre appétit d’espace, de poésie et de réel. Quelque chose remue et nous entraîne dans cette fable intemporelle dans laquelle résonne toute l’universalité de la condition humaine.

Jeu:

Jean-Louis Johannides

Collaboration artistique et diffusion:

Marie Jeanson

Scénographie :

Claire Peverelli

Lumière :

Laurent Valdès

Espace sonore :

Rudy Decelière

Administration:

Sandrine Jeannet

Ce spectacle bénéficie du soutien du Département de la culture de la Ville de Genève, de la Loterie Romande, de la Fondation Hans Wilsdorf, de la Fondation Artephila, de la Fondation Ernst Göhner et de lAMEG.

Durée du spectacle : 1h15

Autour du spectacle : conférences thématiques

Samedi 24 avril, à l’issue de la représentation: Alexandre Gillet, géographe

« Le dehors comme image du monde »

Alexandre Gillet travaille actuellement sur la notion de « monde ouvert » dans ses acceptions géographique et géopoétique. Ses recherches envisagent l’applicabilité d’une théorie-pratique transdisciplinaire — la géopoétique — en géographie. Il vient de publier Autour du cairn aux éditions Héros-Limite, Genève.

Jeudi 29 avril, 18h: Michèle Therrien

« Le pouvoir de la parole inuit »
transmission des savoirs dans lArctique canadien

Michèle Therrien est directrice de la Section Langues et cultures des Amériques à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) à Paris et responsable des enseignements de langue et de culture inuit. Ses terrains privilégiés sont le Nunavut et le Nunavik dans l’Arctique canadien et ses recherches concernent la mémoire sociale, la transmission du savoir et les liens entre la langue et la culture.
Cette conférence est organisée en collaboration avec le Département de géographie de l’Université de Genève et avec la participation de Valérie Kohler.
Lieu de la conférence: café la Fumisterie, rue des Noirettes 21.