Mise en scène : Patricia Bopp
Une production de la Cie à suivre

du 3 au 15 mai 2011

du mardi au vendredi à 20h30; samedi et dimanche à 19h

Ce spectacle musical mêlant voix lyrique et ambiances électro-rock, revisite le mythe de Samson et Dalila avec un regard contemporain et explore la complexité de la passion.

Prêtresse ou courtisane ? C’est selon. Femme publique, disons. Traîtresse de toutes façons, puisqu’elle a donné Samson à l’ennemi. Quel ennemi et l’ennemi de qui? Le sien? Le nôtre? La belle étrangère a aimé Samson qui aimait Israël, puis elle l’a haï et trahi, elle était Palestinienne, il était Hébreux. Ils n’avaient pas le même dieu. C’était un temps de conflit et Samson était guerrier, un grand, un très fort, une bombe, qui tuait à lui tout seul des milliers d’ennemis, d\’ennemis à lui, d\’amis à elle. Il avait de beaux cheveux, qui lui donnaient magiquement sa force de frappe. C\’était un secret jalousement gardé. Un top secret. Elle l’a séduit, lui a volé son secret, lui a coupé les cheveux et l’a donné à l’ennemi. Haute trahison. C’était il y a plus de 3000 ans, à Gaza.

Mais était-elle une vénale traîtresse ou une sublime héroïne ? Une prêtresse arabe amoureuse d’un chef militaire ennemi, blessée parce qu’il privilégie son combat à son amour pour elle et prise dans un conflit de loyauté entre sa patrie, ses convictions et son amour pour lui. Il y a trois siècles, Samson l’Hébreux et Dalila la Philistine n’ont pas réussi à s’aimer.

Jeu:

Patricia Bopp

Chant:

Nina d’Angiolella

Création musicale et claviers:

Vincent Bossy

Batterie:

David Nerfin

Conseillère artistique:

Vjosa Gervalla

Assistanat:

Zoltan Caccia

Chorégraphie:

Isabel Alana

Son:

Julien Fritsch

Avec le soutien du Département Culture de la Ville de Genève, de la Loterie Romande, ainsi que les Fondations Wilsdorf et Göhner.

 

Durée du spectacle : 1h15